Le métier d’artisan-maroquinier requiert de l’habileté, de la patience, de la rigueur et de la précision. Une bonne vue et un sens du toucher sont tout aussi souhaitables. Du moins pour la partie fabrication. Mais ce métier exige aussi soit une formation paralèlle aux métiers de la création de mode, soit un grande sensibilité et une bonne culture relative à la mode.
En effet, si un article de maroquinerie ne saurait se passer d’une très bonne qualité de fabrication, il ne peut davantage se passer d’une bonne conception, tant fonctionnelle qu’esthétique, ce marché s’étant considérablement développé ces dernières années pour des collections toujours plus créatives, concurrence oblige. Pour réaliser un sac ou un accessoire, il faut commencer par le concevoir.
Il sera donc esquissé, dessiné, pensé puis construit sous forme de prototype. Cette phase a pour but de matérialiser l’idée originelle, de vérifier que le projet correspond à la création, que les fonctionnalités sont au point, que les lignes et les volumes sont bien pensés. Ensuite, seulement, le professionnel passe à la fabrication.
La première est la coupe, déterminer la forme de la pièce principale et des pièces secondaires en gérant parfaitement la matière première. Vient ensuite l’assemblage des éléments, d’abord collés provisoirement puis cousus à la main ou à la machine selon les besoins. Par la suite, les opérations de rivetage, soudage ou piquage seront réalisés avant l’accessoirisation soit la pose de boucles, pressions, fermoirs, etc.
Si l’artisan maroquinier est un travailleur manuel, il dispose de nombreuses machines pour l’assister dans certaines tâches répétitives ou contraignantes. Ainsi, la presse hydraulique amincit le cuir, l’emporte-pièce détermine les formes souhaitées, les ciseaux électriques accomplit une découpe précise et sans effort, etc.
On recense en France plus de 1500 entreprises artisanales d’articles de voyage et maroquinerie qui emploient quelques 6000 personnes, soit moitié moins qu’il y a vingt ans. Parmi ces entreprise existe une grande diversité d’effectifs, les 3/4 étant représentés par les grandes entreprises ( 2000 chez Hermès, par exemple).
De nombreux centres de formations à ce métier existe en France. selon votre âge, niveau scolaire et ambitions (et moyens), ils vous proposeront différents cursus adaptés à vos souhaits:
L’école Grégoire Ferrandi, à Paris, est une des meilleures en France.
Le monde du cuir, l’excellent site regroupant les acteurs de la filière, propose un annuaire des formations dans ce domaine.
Et bien sûr, CFA et lycées techniques.
Cette liste n’est pas exhaustive mais donne quelques pistes, les centres de formations étant nombreux.
Nous nous intéressons ici aux sacs à main dits pratiques. Nous vous proposons de faire le tour de la question en énumérant tous les aspects qui font la différence et rendent un sac en cuir pratique au quotidien, pour le confort et donc pour le plaisir.
Lire la suite
Les femmes adorent les sacs à main en cuir de couleur camel. C'est un choix classique pour beaucoup d'entre elles. Mais pour quelles raisons cette couleur reste-elle aussi populaire en matière de sac féminin? Nos explications.
Lire la suite
Le sac fourre-tout en cuir pour femme est un genre de sac à main assez populaire ces dernières saisons. Il y a de bonnes raisons à ce succès. Nos explications sur l'utilité, les spécificités et les points forts de ce grand sac bien pratique et même parfois chic.
Lire la suite